Repères bio-bibliographiques

Version d'impression (PDF)

1949

Naissance de Michel Morin le 26 mars à Montréal (Canada). Fils aîné d’une famille de cinq enfants.

1958-1967

Débute la classe préparatoire au cours classique au Collège Jean-de-Brébeuf après avoir sauté les deux dernières années du cours élémentaire. Obtention en 1967 du Bacc. ès arts (B.A.)

1967-1969

Début des études universitaires en philosophie à l’Université de Montréal. Ces années seront marquées par l’engagement dans le journal étudiant et les mouvements de contestations étudiantes. Obtention en 1969 du Baccalauréat en philosophie.

1969-1970

Rencontre Claude Bertrand, alors étudiant en philosophie, avec qui il se liera d’amitié et écrira trois de ses quatre premiers ouvrages. Formation autour d’un noyau d’étudiants en philosophie du Groupe d’études théoriques (Michel Morin, Claude Bertrand, Pierre Bertrand, François Raymond, Marcel St-Pierre, Jean Stafford, FranceThéoret et Claudine Sauvageau) qui se fera remarquer par la publication d’un texte-manifeste, « La poésie à quatre pattes », et d’un entretien accordé au journal La Presse, intitulé « La grande misère de l’intelligence au pays du Québec ».

1970

Dépôt d’un mémoire de maîtrise, intitulé Le détour de production, mettant en rapport des textes théoriques de Karl Marx sur le concept de production et des textes de Georges Bataille sur le travail et la mort. Cette thèse tentait de rendre le concept de production à sa dimension intérieure en mettant en relation l’activité de production et l’expérience intérieure de l’usure, de la déprédation etde la mort.

Obtention d’une Maîtrise ès art en philosophie de l’Université de Montréal.

Inscription au doctorat d’État ès Lettres et Sciences humaines à l’Université de Paris VIII (Vincennes) sous la direction du professeur René Schérer, spécialiste de Fourier et auteur de plusieurs ouvrages dont L’âme atomique, Fourier ou la contestation globale, L’Émile perverti, Zeus hospitalier, etc.

1971-1973

Michel Morin est engagé comme professeur de philosophie au Collège Édouard-Montpetit (Longueuil, région montréalaise).

1973-1975

Obtention d’une bourse de doctorat du Conseil des Arts du Canada. Se retire temporairement de l’enseignement pour se consacrer à l’écriture de sa thèse.

1975

Retour à l’enseignement de la philosophie au Collège Édouard-Montpetit.

1976-1980

Publication du Contrat d’inversion (1977) et du Territoire imaginaire de la culture (1979), tous deux écrits avec Claude Bertrand.

Durant cette période Morin et Bertrand publient ensemble plusieurs articles importants dans le journal Le Devoir concernant le rapport au politique et la situation culturelle au Québec : voir, entre autres, « À petit peuple esprit petit ? », « Dépayser la culture » (série de 2 articles), « Dénationaliser l’État » (série de 4 articles), « Au delà du nationalisme, l’individu » et « Manifeste pour une culture plurielle » (série de 2 articles).

Participation en 1978 au congrès de l’A.C.F.A.S. (Association canadienne-française pour l’avancement des sciences) à l’Université d’Ottawa, « À propos du Contrat d’inversion », réponse à Jean-Paul Gauthier.

Participation au colloque Légitimité du nationalisme à l’Université de Montréal.

Présentation en 1980 d’une série de trois conférences avec Claude Bertrand à propos du Territoire imaginaire de la culture à l’Université de Moncton, Nouveau-Brunswick.

Participation en 1980 au congrès de l’A.C.F.A.S. à propos du Territoire imaginaire de la culture.

1980

Soutenance de thèse, Le territoire imaginaire de la culture, à l’Université de Paris VIII. Président du jury : François Châtelet. Membres du jury : René Schérer, Olivier Revault d’Allonnes, Hélène Védrine, Jean-Marie Vincent. Obtention du Doctorat d’État ès Lettres et Sc. Humaines (mention très honorable). Les trois premières parties de cette thèse sont constituées de l’ouvrage déjà paru sous le même nom un an plus tôt.

1982-1983

Publication de l’ouvrage L’Amérique du Nord et la culture qui constitue la suite remaniée et augmentée du travail présenté comme thèse de doctorat.

Publication avec Claude Bertrand des Pôles en fusionen 1983.

Durant cette période, Michel Morin est un collaborateur assidu de la revue Jonathan : voir, entre autres, « De la diaspora », « Quand l’horreur devient acceptable », « Montréal, ville sans patrie », « Pourquoi je suis solidaire d’Israël ».

1984-1991

Collabore à la revue interculturelle Vice versa (« Terra incognita. De Jacques Cartier à Jean-Jacques Rousseau », « La “Découverte” de l’Amérique », « L’autre Amérique », « La puissance d’une culture »).

Publication en 1986 de L’ami-chien. Fragments d’une éthique de l’amitié. Conférence la même année, intitulée « L’éthique de Sade », organisée par la Société de philosophie à l’Université de Montréal.

Publication en 1988 de Désert.

Conférence en 1989, intitulée « Doit-on liquider le principe de raison ? », organisée par la Société de philosophie à l’Université de Montréal.

Participation en 1990 au colloque L’étrangeté dans tous ses états à l’Université Laval dans le cadre du congrès de l’A.C.F.A.S. De ce colloque sera issu un ouvrage collectif du même nom auquel collabore Michel Morin.

Participation en 1991 au colloque international Métamorphose de l’utopie à l’Université de Paris III - Sorbonne nouvelle. De ce colloque sera issu un ouvrage collectif  du même nom auquel collabore Michel Morin.

1992-1993

Souveraineté de l’individuparaît en 1992 suivi par L’étrangeté de la raison en 1993.

1995-2003

Michel Morin devient coordonnateur du Département de philosophie du Collège Édouard-Montpetit où il enseigne depuis 1971. Il sera l’instigateur avec sa collègue Louise Vigeant, coordonnatrice du Département de français, du Printemps de la culture qu’il organisera avec elle de 2000 à 2003.

Participation en 1998 au colloque Regards croisés sur la gouvernance tenu à l’Ambassade du Canada à Paris.

Publication de Mort et résurrection de la loi morale en 1997.

Participation en 1999 au colloque Identité et différence tenu à l’Université Laval dans le cadre du congrès de l’A.C.F.A.S.

Publication de Créer un monde en 2000.

Conférence en 2001, intitulée « Nietzsche pratique », donnée dans le cadre du colloque commémoratif Friedrich Nietzsche organisé par le module de philosophie de l’Université du Québec à Montréal.

Vertige! et autres essais a-politiques paraît en 2002 (finaliste au Prix du Gouverneur Général du Canada).

En 2003, Michel Morin quitte la coordination du Département pour revenir à l’enseignement de la philosophie à temps plein.

2004-2009

L’identité fuyante paraît en 2004.

Participation au colloque sur « La voix » organisé à l’Université du Québec à Montréal par le professeur René Lapierre en 2006.

Le murmure signifiant paraît en janvier 2007 accompagné d’une réédition en format poche de Désert.

Participation au colloque Vice Versa tenu à l’Université Concordia en mars 2007.

Conférence en juin 2008, intitulée « L’autre curiosité ou l’envers de la réalité », tenue dans le cadre du colloque La littérature : un espace de curiosité organisé par l’APEFC (Association des professionnels de l’enseignement du français au collégial).

Depuis 2001, Michel Morin a collaboré principalement à trois revues : soit Combats : « La foire mondiale du sens », « Sens et puissance » ; L’Inconvénient : « Le défaut de Dieu », « Philosophie : rebelle », « Penser, non penser », « Inner Sanctum » et l’entretien « Prendre le maquis » ; et la revue Liberté : « La grande arnaque », « Ex-patriation » et l’entretien « L’aventure d’une conscience ».

Retour en haut de page